Au bord de la Terre,
Sans le réaliser vraiment,
A chaque instant
Du jour et de la nuit,
L'homme y marche sans relâche,
Y vit en permanence!
Il suffit qu'il s'arrête,
Et plonge en conscience,
Un regard sans fard,
Dans la profondeur du cosmos,
Pour réaliser qu'il chemine
Depuis toujours,
Au bord de la terre.

Cette nuit-là,
Au bord de la Terre,
L'homme, profondément touché
Par cet Infini sans frontière,
Réalise, en toute humilité,
Qu'il n'est qu'une des cellules,
Peinte sur la toile du Vivant,
Du grand corps de l'Univers.
Un peu plus conscient,
Il reconnaît enfin
Sa reliance au grand Tout,
Cette nuit-là,
Au bord de la Terre!